DISCOVERYLAND


"Est-il vrai que le Nautilus à Disneyland Paris n’est pas construit en fer ? "

Inconnu ??

Eh bien oui ! Le Nautilus n’est pas en fer, ça va peut-être étonner, mais il est construit en... ciment.

C’est officiel, confirmé par Disney dans une publication en 1995, et repris dans le livre " Walt Disney Imagineering, a behind the dreams look at making the magic real", un très bon livre que je vous conseille vivement.

 


 

"Je me demandais pourquoi il n'y avait pas d'étoiles sur le dôme du Space Mountain parisien alors qu’il y en a dans les Space Mountain(s) Américains.

L’illusion de l’espace s’en trouve diminuée, alors qu’une voûte étoilée comme la salle étoilée dans Peter Pan, sous laquelle on irait à grande vitesse, serait magnifique !"

Mathias

Difficile de répondre étant donné que ce n'est pas vraiment une question technique. Je pense que si Tim Delaney avait voulu le faire il l'aurait fait. Je pense qu'il a voulu faire de Space Mountain - de la Terre à la Lune, une aventure unique, qui diffère du Space Mountain des USA. D'ailleurs, à l'origine, l'attraction
aurait due s'appeler Discovery Mountain.

Sans avoir de réponse officielle, je peux te donner ma version en plusieurs points :

- Comme toutes les attractions Disney, Space Mountain est conçue pour que le guest voit ce que l’imagineer veut qu’il voit. Le plafond n’est pas très souvent dans la ligne de mire de la navette. Et, quand il l'est, un autre élément attire plus son attention. De même, dans la "Voie Stellaire", il faut vraiment se pencher pour apercevoir le plafond. Et encore, c'est la nuit, avec l'éclairage extérieur de Space Mountain, que l'on peut vraiment le voir.

- Mais malgré la forte pénombre à l’intérieur de la montagne, le plafond est quand même visible. Y rajouter des étoiles attirerait beaucoup plus le regard sur lui et la magie du lieu en serait altéré.

- Le but du Space Mountain parisien, est quand même d’effrayer légèrement les guests, or avec un ciel étoilé et joyeux, comme dans Peter Pan, l'atmosphère serait bien plus gaie . Cela ne collerait pas avec le sentiment d'angoisse intensifié par la musique que doit dégager l'attraction et cela nuirait tout simplement à l'harmonie du show.

Les parcs Disney américains n'ont, à l'origine, pas été conçus, pour avoir des attractions à sensations fortes. La scénarisation de l'attraction parisienne n'a rien à voir avec ses homologues américains. L'ambiance créée y est donc automatiquement différente.

(Réponse rédigée en collaboration avec Alex)

 


 

"Dans les simulateurs de l’attraction Star Tours, la vitesse lumière est d’un réel étonnant, Comment font-ils cet effet ? ( On se retrouve plaqué un bon moment au fond du siège !)"

Nicolas

Très bonne question !

Star Tours est un simulateur de vol, l’effet est donc réalisé par des vérins hydrauliques.

Lors de la vitesse lumière, on se sent plaqué au siège. Voilà ce qui se passe :

1- Les deux vérins arrières sont en position basse
2- Les deux vérins avant sont en position haute
3- Les vérins arrières se dirigent vers l'arrière (l'arrière de la salle où se trouve la cabine)

La cabine a donc "la tête en l'air", et par l'attraction terrestre (quand un terme approprié tue la magie de l'attraction - encore ! - spatiale !), les guests sont tirés vers le sol. C'est pourquoi la vitesse lumière se ressent mieux à l'avant de la cabine.

(Réponse rédigée en collaboration avec Alex)

 


 

Space Mountain est l’une si ce n’est la meilleure attraction du parc, bien assis dans nos sièges, on est catapultés dans l’espace, l’effet est incroyable, le son y est certainement pour beaucoup mais c’est la catapulte qui impressionne le plus : on prend 2G en douceur ( l’accélération est parfaite).

Donc, pouvez vous nous en dire plus sur la technologie utilisée pour le catapultage. Je suis sûr que c’est un point qui intéresse beaucoup de monde !”

Nicolas

Le catapultage est en effet le moment le plus spectaculaire de l’attraction. Le canon mesure 60 mètres, à partir de la base, pèse 15,5 tonnes et fait un angle de 32° par rapport à l’horizontale. Son autre nom est lift A ; le lift B étant la remontée de 24 mètres où l’on aperçoit la lune à l'intérieur de la montagne.
 

Quelques aspects techniques du canon :

Le lift A est composé de 30 freins. La catapulte est reliée par câble à un moteur ( Electric-motor-propelled-catapult), le système de lancement est similaire à celui des portes avions mais en beaucoup plus sur. De plus des trains 10 fois plus lourds pourraient être lancés. Pour la maintenance, le câble doit être changé assez souvent, ce qui entraîne une fermeture pour deux jours ( la dernière remonte au 1 et 2 février 1999). La catapulte propulse la navette de 0 à 70 km/h en 1,8 secondes et cela toutes les 36 secondes !

L’aspect émotionnel du lancement :

Hormis l’accélération, l’effet est accentué par la musique, le bruit du canon, la fumée et les jeux de lumières ( surtout de nuit), ce qui provoque une immersion totale dans l’histoire, d’où un catapultage plus intense.

La procédure de catapultage

Il se déroule en trois phases :

- Le principe de la catapulte ne permet pas d’atacher le train sur un plan horizontal, il faut que le train soit dans le plan du canon, d’où le rôle de la première descente ( en plus il y a la photo !).
- Le train est maintenu incliné au bas du canon par des puissants freins pneumatiques, ensuite le chariot catapulte circulant sur des rails sous la piste du train l’accroche, les freins sont alors desserrés. Le convoi est alors amené jusqu’au point de lancement, durant cette phase, les ordinateurs étudient le comportement du train pour permettre une bonne tension des câbles de traction.
- Enfin, le train est catapulté dans la montagne.

Le Saviez-vous ?

-Au début, il était prévu que les trains soient catapultés du bas du canon !
-La peluche de Pan-Pan le lapin, à été le premier test de Space Mountain, le mouvement de ses oreilles montait l’accélération !
Un reportage sur la conception de Space Mountain avait été réalisé et diffusé en 1995 !

(Remerciements à David pour ses renseignements))

 


 

"Pourriez vous me donner le type de loopings qui composent Space Mountain ?"

Inconnu ??

Ils sont au nombre de trois, tous différents :

Le premier, jute avant de passer dans l'étrange machine de la Blue Minning Co, est un 360 degree "sidewinder" loop

Le second que tout le monde appelle communément vrille est un"corkscrew" loop

Quand au troisième qui est parfois appelé "fer à cheval", c'est un 180 degree "tongue" loop

 

La question qui va etre traitée maintenant requiert une réponse utilisant des propriétés de la
physique acquises à un niveau de terminale scientifique.
Il est donc possible que nos plus jeunes lecteurs ne comprennent pas ce “charabia mathématique” !


QUESTION : “ J’ai entendu dire que l’accélération lors du catapultage à Space Mountain est
de 1,3 G, est-ce vrai ?”

Tout d’abord, clarifions la question, d’un point de vue physique, l’accélération est la dérivée de la
vitesse par rapport au temps. Elle s’exprime en mètres par secondes-² (m.s-²).

Utilisons les données officielles : “ Lors du catapultage on passe de 0 à 50 mph en 1,8 secondes”
Ces données nécessite quelques petites conversions :
50 mph = 80 km/h = 22,2 m.s-1

Réalisons une analyse dimensionelle :
- La vitesse s’exprime en m.s-1
- L’accélération s’exprime en m.s-²
- Le temps s’exprime en secondes
L’accélération est donc le quotient d’une vitesse par un temps.

Accélération = 22,2 / 1,8 = 12,33 m.s-²

Il ne nous reste plus qu’à convertir :
Sur Terre l’accélération de la pesanteur est égale à 9,81 m.s-² donc :

a = 12,33 / 9,81 = 1,26

L’accélération du catapultage de Space Mountain est donc bien de 1,3 G , l’écart du résultat
étant du à l’arrondissement des calculs intermédiaires.

 


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c - Clément R - Imagineers - Ameland